Après des semaines d’errance médicale, Titiane se rend à l’évidence : elle doit absolument se soigner et les tisanes détox ne l’aideront pas. Elle informe sa meilleure amie qu’elle va se faire hospitaliser à la « clinique de santé mentale des Renoncules » et se heurte d’emblée aux innombrables clichés (à commencer par les pires, les siens !) sur la psychiatrie, plus obscurs les uns que les autres.Son quotidien à la clinique est rythmé par les horaires de la vie en collectivité, le règlement intérieur, le protocole médical.
Dès la mise en place de son premier traitement, Titiane découvre les joies des effets secondaires, de la redoutable crise hallucinatoire aux simples problèmes de teint cadavérique. Après quelques jours en observation, sa psychiatre pose le diagnostic : Titiane souffre d’un TAG (trouble anxieux généralisé)...
À l’heure où l’on ne parle que d’épanouissement personnel, de santé et de bien-être, Titiane s’est retrouvée, début juin 2019, errant dans sa propre maison, angoissée comme un oisillon tombé du nid et ne pesant pas plus qu’un chaton affamé. Et au milieu de toutes les injonctions à aller bien à force de méditation, pensée positive et tisane détox, elle a cru que la vie normale ne voulait plus d’elle à son bord. Quitter définitivement le navire commençait à devenir une véritable option.
C’est ainsi que Titiane, morte de trouille, armée d’une paire de tongs et de gigantesques lunettes de soleil, est entrée à la clinique psychiatrique dans laquelle elle a travaillé à sa guérison pendant plusieurs semaines.Nos trois autrices se sont lancées dans ce projet de bande dessinée avec pour objectif de déconstruire certains clichés sur la psychiatrie. Les anecdotes pleuvent, hilarantes et sans tabou. Il ne s’agit pas ici de parler diagnostic et médecine (à chacun son métier), mais de l’expérience vivante et positive que Titiane a eu de la clinique. Finissons-en avec nos préjugés et nos peurs, ainsi nous n’hésiterons plus à mettre notre santé entre les mains des soignants, ces spécialistes des courts-circuits, surtensions et autres pétages de plombs du cerveau humain.
Les autrices ont choisi d’aborder ce thème à la fois délicat et mystérieux avec honnêteté et légèreté, sans craindre de rire du « malheur » de Titiane, car après tout, elle n’est pas folle.
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